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Dépasser ses peurs en séance d’équicoaching dans le sud-ouest 

Nous appellerons notre participante Anna. Elle découvre l’équicoaching et décide d’essayer cette expérience pour apprendre à aller au-delà de ses peurs. Les chevaux ne sont pas des animaux qu’elle côtoie. Elle en a peur. Ils lui paraissent forts, imprévisibles et très imposants. 

Pourtant, elle a envie d’essayer et de voir comment elle peut réagir justement face à quelque chose qu’elle ne connait pas. Alors la séance démarre et je partage ici dans cet article son expérience lors de cette séance d’équicoaching dans le sud-ouest pour vous aider éventuellement à vous projeter aussi dans cette expérience inédite. 

Les échanges avant la séance d’équicoaching

Rassurer la participante avant son contact avec le cheval

Il est important, surtout dans le cas d’Anna où la peur de l’animal est présente de rassurer la participante pour lui montrer qu’elle se trouve en sécurité. On commence par échanger sur ce qu’est l’équicoaching et comment se déroule cette expérience ensemble entre elle, le cheval et moi.

Aujourd’hui, c’est une jument qui va entrer avec Anna dans le rond de longe. Cet espace est fermé sans être trop grand. Il permet au cheval de se déplacer aux trois allures sans être trop proche d’Anna. Et je me trouve en tant que coach juste de l’autre côté de la barrière. De cette façon, les participants aux séances me voient facilement. Je les guide facilement avec la voix tout au long de cette séance d’équicoaching. 

Illustration concrète des explications entre le coach et le cheval avant la séance

Je prends aussi le temps de montrer à chaque fois ce qu’il se passe lorsque l’on se trouve au contact de l’animal. Avant que la séance avec Anna démarre, c’est moi qui entre dans cet espace fermé avec notre jument. Je peux alors expliquer, mais surtout rassurer chaque participant sur les réactions du cheval face à mes demandes. Des moments précieux pour démarrer notre séance d’équicoaching dans le sud-ouest dans de bonnes conditions. 

Il est important que chaque participant soit volontaire et impliqué lors de cet exercice. C’est pour cela que je tiens à instaurer ce climat de confiance dans lequel on se sent en confort pour travailler avec le cheval. 

Les interactions entre la participante et le cheval au cours de l’équicoaching 

Des premières demandes face au cheval inefficaces

Anna est rassurée. Elle me voit évoluer facilement, en confiance à côté du cheval qui reste calme face à mes demandes. Elle ose donc faire ses premiers pas dans ce rond de longe. Elle tient dans ses mains la longe qui lui permet plus facilement d’indiquer au cheval ce qu’elle souhaite faire.

Je demande à Anna de faire bouger la jument. Je sens qu’elle met son cerveau en ébullition pour comprendre ce qu’elle doit faire, mais aussi comment le cheval peut réagir face à ses indications. Finalement, elle se met assez vite en contrôle maximum de la situation. 

Ses demandes sont floues et difficiles à comprendre pour le cheval qui ne répond pas du coup à celles-ci. 

Faire taire le mental pour revenir à soi

Face aux demandes inefficaces, je demande à Anna de faire un exercice différent : l’écoute de son corps et de ses ressentis. Il est important de revenir à soi avant d’exiger une action, une réponse ou un comportement de l’autre. Comprendre dans quel état nous sommes et face à quelles émotions. C’est alors l’occasion de mettre des mots en échangeant avec moi qui lui pose différentes questions. 

Derrière ce premier exercice, nous faisons quelque chose d’important pour la suite de la séance d’équicoaching : la mise en pause du cerveau. Anna souhaite ici contrôler ses faits et gestes et ceux du cheval. Elle se rassure dans cette situation où ses peurs prennent de la place en contrôlant finalement. Sauf que mon exercice est tout autre et totalement opposé. 

Au lieu de cherche à contrôler, je lui demande de lâcher prise. De mettre ce cerveau qui tourne bien trop vite en pause pour revenir à ses émotions, ses sens et ses ressentis. Et les résultats face au cheval sont totalement différents. La jument réagit plus calmement. Elle est aussi plus attentive aux demandes d’Anna pour y répondre plus facilement. 

Tout au long de cette séance, mon rôle en tant qu’équicoach est de rappeler à Anna qu’elle ne doit pas utiliser son mental pour trouver des solutions lorsque les choses ne se déroulent pas comme elle le voudrait. Mais plutôt de chercher à revenir à elle. Si vous avez envie de mieux vous connaître et d’avoir des outils pratiques pour y arriver, je vous conseille d’écouter régulièrement les épisodes du podcast de Clotilde Dusoulier, change ma vie !

Une fin de séance d’équicoaching dans le sud-ouest pleine de douceur

Anna qui avait si peur de l’animal au début de la séance termine celle-ci très proche du cheval. Elle réussit à lui faire plein de caresses et de câlins. La jument à son contact est détendue et calme pour profiter elle aussi pleinement de ce moment. 

Alors quelles sont les leçons à tirer de cette séance entre Anna et le cheval ? Elle comprend qu’il est nécessaire de mieux s’écouter avant de chercher des solutions par le cerveau. Lâcher prise plutôt que vouloir contrôler les choses est un exercice à retenir. Pour ça, il faut apprendre à revenir à soi, à respirer et à identifier la façon dont nos émotions et notre corps nous parlent. 

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