Pendant mes séances d’équicoaching, il y a une compétence qui ressort souvent : être en capacité de faire preuve d’écoute active. Au premier abord, les participants savent l’expliquer et connaissent sa définition : écouter attentivement la personne avec laquelle on échange et comprendre les besoins de l’autre à travers ses mots et son message.
Quand je creuse un peu ce point grâce au travail avec le cheval, on va plus loin pour améliorer la communication entre manager et membre de son équipe. Cette compétence est intéressante à travailler. Elle favorise la construction de relations solides, la motivation des équipes et elle inspire un climat de confiance.
Mais comment développer cette compétence essentielle pour mieux communiquer ? Et si le cheval devenait un allié inattendu pour apprendre à mieux écouter ?
Qu’est-ce que l’écoute active ?
Faire preuve d’écoute active, ce n’est pas simplement se montrer à l’écoute. Il faut ici faire appel à d’autres sens. Et c’est là que ça devient intéressant. C’est une attention réelle qu’il faut mettre place dans cette situation. Cela demande d’être en mesure de comprendre les paroles de son interlocuteur et de ne pas s’arrêter en si bon chemin.
Il faut aussi comprendre ses émotions et être en mesure de valider ce qu’il exprime sans jugement. Ce leader fait alors directement appel à une ouverture d’esprit, une vraie empathie et un engagement total lors de cette séance pour être pleinement là.
Pour être précise, la définition vient de Carl Rogers, un psychologue américain. Selon lui, l’écoute active est un concept qui utilise le questionnement et la reformulation. L’objectif étant de s’assurer que nous avons bien compris le message de la personne qui s’exprime et de lui démontrer.
Pourquoi est-il aujourd’hui difficile de faire preuve d’écoute active en entreprise ?
En échangeant avec des managers, je me rends bien compte qu’il est difficile aujourd’hui en entreprise de maîtriser cette technique de communication. Pourtant, les dirigeants savent qu’il est nécessaire de travailler sur l’engagement de leurs collaborateurs et que cela passe par l’amélioration des conditions de travail. Travailler dans un climat de confiance en fait partie.
Seulement, il y a plusieurs éléments qui prennent souvent bien trop de place dans la vie quotidienne d’une entreprise pour mettre en place une écoute attentive :
- La pression des résultats et le stress
- Les biais cognitifs comme le biais de confirmation ou encore le biais d’autorité
- Faire toujours plusieurs choses en même temps
Résultat de tout ça : la qualité des échanges en réunion n’est pas à la hauteur des attentes des collaborateurs qui perdent petit à petit leur motivation.
Face à ce constat, j’ai trouvé un excellent professeur professionnel de management. Il est capable d’écouter, d’observer sans juger avec bienveillance. J’ai envie de vous expliquer comment le cheval peut finalement s’immiscer dans votre quotidien professionnel pour vous faire vivre une expérience singulière et améliorer votre leadership. Des bénéfices essentiels aujourd’hui pour faire la différence en entreprise !
Pourquoi les chevaux sont d’excellents professeurs d’écoute active ?
Je me fais la remarque à chaque séance d’équicoaching. Le cheval a cette grande faculté de nous amener à revenir au moment présent. C’est un sentiment assez rare aujourd’hui pour qu’il soit à noter. Nous sommes tous toujours absorbés par 1000 choses en même temps. Incapable de ralentir. Réussir à revenir au moment présent est finalement un joli cadeau et un bel avantage.
Lors de cet échange avec l’animal, je demande souvent au participant de commencer inspirer profondément en se concentrant sur sa respiration. Toujours revenir à soi avant de chercher à influencer les autres, c’est une règle d’or !
Et puis d’observer ses réactions, prendre le temps de décomposer ses mouvements, ses gestes et réfléchir à ses actions avant de les mettre en place.
Cet apprentissage est précieux pour devenir un meilleur leader. Avec l’équicoaching vous mettez sur pied une stratégie managériale sans la théorie, uniquement avec de la pratique où l’humain a finalement plus de place.
Cela limite au quotidien le recours à une mauvaise communication au sein de votre organisation professionnelle envers les membres de votre équipe. Vous apprenez à reformuler les informations de vos collaborateurs, à observer les signaux du corps. C’est un vrai travail de développement personnel qui s’opère petit à petit pour vous donner un rôle de leader confirmé capable de fédérer son équipe !
Mais surtout le cheval provoque un effet miroir au participant lors de la séance, c’est un outil puissant et efficace pour lire et identifier la capacité du manager à gérer cette écoute active. Il peut lire les émotions comme la montée de stress ou bien la joie sans communication ouverte ou contact visuel. Et si une personne est distraite ou incohérente dans ses demandes, le cheval le reflète immédiatement dans son comportement.
Quelles leçons tirer d’une séance d’équicoaching dans votre vie professionnelle ?
Les prises de conscience peuvent être différentes chez chaque participant. Mais je trouve qu’il est intéressant de retranscrire ici ce que mes clients retirent de leur expérience et quelles informations ils utilisent ensuite dans leur quotidien professionnel.
Se rappeler qu’il est indispensable de se concentrer sur le moment présent. Lors d’une conversation, lors d’une réunion, le leader doit se montrer attentif activement, compréhensif et présent entièrement pour ses collaborateurs. Je sais qu’aujourd’hui on parle d’authenticité à tout va, mais il faudrait quand même en ajouter un peu dans certaines entreprises.
Le langage corporel est un avantage, mais il faut surtout apprendre à observer le langage non verbal. Et avec tout ça, il faut se montrer patient (point bien difficile à appliquer en entreprise où le temps paraît défiler en fois deux). Cela peut se concrétiser, par exemple, par le fait de prendre l’habitude de poser des questions pour encourager le dialogue au sein des équipes.
Ces nouveaux réflexes facilitent la mise en place d’un climat de confiance grâce à une communication bienveillante. Le participant ressort aussi avec des compétences solides pour répondre à son objectif : devenir un meilleur leader. À partir de là, il sera plus facile d’intervenir dans une résolution de conflit face à ses salariés.
